Le carnet de santé numérique (DMP), mardi 8 janvier 2019
Le Ministère des Solidarités et de la santé et l’Assurance-maladie ont annoncé le 6 novembre dernier, la mise à disposition de ce qui serait un « carnet de santé numérique », ouvert à tous, sur la base du volontariat et sous la houlette de l’Assurance maladie. Non obligatoire, gratuit, confidentiel et sécurisé, le Dossier médical partagé (DMP) conserve les informations de santé du patient, libre de les partager avec son médecin traitant, son kinésithérapeute, son infirmière, etc. Le DMP peut désormais être ouvert par les patients eux-mêmes, en ligne, auprès des agents des caisses d’assurance maladie ou des pharmaciens, rémunérés un euro par dossier créé. Ainsi, au même titre que l’on peut commander un billet de TGV ou consulter ses comptes bancaires sur son smartphone, nous pouvons désormais, via une application dédiée, accéder facilement à nos propres informations de santé.
Environ 3 millions de DMP ont ainsi été ouverts depuis novembre dernier. Mais seuls 18 % de médecins libéraux ont alimenté le DMP.
En réalité, ce DMP est attendu officiellement depuis près de 15 ans. Il avait été en effet crée par la loi du 13 août 2004 relative à l’Assurance maladie. Le DMP est donc un « dossier » à rebondissement et des doutes subsistent sur sa réussite.
C’est la raison pour laquelle Marie Bastian et Catherine Prébissy-Schnall ont décidé de consacrer aujourd’hui cette seconde conférence s’inscrivant dans un cycle portant sur la thématique de la santé numérique, sur le DMP.
- avec les interventions du Docteur Anne Curan, médecin DIM (Département d’information médicale) et de Camille Bourdaire-Mignot et Tatiana Gründler (l’opportunité du DMP pour tous et les questions relatives à la fin de vie).
- et la participation des étudiants du Master 2 de droit des technologies numériques rattaché au CRDP.